Excursion à Corinthe
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1) Canal de Corinthe
Le canal de Corinthe est une voie d'eau artificielle creusée à travers l'isthme de Corinthe, pour relier le golfe de Corinthe, dans la mer Ionienne, à l'ouest, au golfe Saronique, dans la mer Égée, à l'est. Le canal de Corinthe fait donc du Péloponnèse une île, puisqu'il perce de part en part l'isthme reliant cette péninsule au reste du territoire grec. Le canal mesure 6.343 m de longueur et 21 m de largeur. La tranchée atteint une profondeur maximale de 52 m pour un mouillage de 8 mètres. Il permet d'éviter aux navires de moins de 10.000 tonnes et 8 mètres de tirant d'eau un long détour de 400 km autour de la péninsule.
2) Corinthe antique
Corinthe étaitune Cité-État (Polis) située sur l'isthme de Corinthe, l'étroite bande de terre qui relie le Péloponnèse à la Grèce continentale, à mi-chemin entre Athènes et Sparte. La ville moderne de Corinthe se trouve à environ cinq kilomètres au nord-est des ruines antiques. Depuis 1896, des fouilles archéologiques systématiques menées par l'école américaine des études classiques à Athènes (American School of Classical Studies at Athens) ont révélé de grandes parties de la ville antique, et des fouilles récentes menées par le ministère grec de la Culture ont mis en lumière de nouvelles découvertes archéologiques sur la cité.
Corinthe est l'une des rares grandes cités grecques de l'Antiquité à n'avoir jamais développé de politique impérialiste. Elle cherche surtout à s'enrichir par le commerce et défend sa liberté face aux intentions hégémoniques des autres cités grecques, puis contre les velléités macédoniennes, achéennes et enfin romaines. Après sa destruction par la République romaine en -146, la cité ressuscite sous l'Empire romain et prospère grâce à la colonisation et à la Pax romana avant d'être à nouveau éclipsée à la fin de l'antiquité tardive. La Corinthe antique était une des villes les plus grandes et les plus importantes de la Grèce, avec une population de 90 000 âmes vers 400 av. J.-C. Lors de la refondation en 44 av. J.-C., les Romains construisent une nouvelle ville sur l'ancienne et en ont font la capitale de la province de la Grèce dans les décennies suivantes.
3) Acrocorinthe
Le site de la forteresse inclut deux sommets d'un massif montagneux haut de 575 m, entre lesquels jaillissent des sources qui fournissent la forteresse.
Son importante superficie pouvait être défendue grâce aux remparts réunissant les deux sommets, qui constituent déjà par eux-mêmes une position avantageuse. Il n'y a qu'un accès, à l'ouest, fortifié de trois portes reliées par un triple mur précédé d'un fossé de profondeur variable.
En tout, le rempart se développe sur près de deux kilomètres, mettant à profit les dispositions naturelles des escarpements, habilement intégrés au système de défense. Des ravins abrupts et des éboulis protègent l'ensemble au nord, à l'est et au sud, surplombés d'une ceinture ininterrompue de remparts, renforcée à l'ouest et seulement percée de trois petites portes annexes du côté nord.
Les parties plus anciennes sont conservées sur le sommet est, au point le plus élevé. C'est là que se trouvait le temple d'Aphrodite. Cependant les vestiges visibles de nos jours appartiennent à une chapelle byzantine construite sur les fondations du temple.
Sur le sommet opposé se dressent les ruines d'une tour franque, agrandie lors de l'occupation vénitienne et encore renforcée à l'époque ottomane.
L'intérieur du château fort est parsemé de nombreux ouvrages de différentes époques, en particulier au pied du sommet ouest : on rencontre successivement une chapelle vénitienne, des habitations ottomanes, des fontaines, au moins deux petites mosquées, avec un minaret cylindrique à vis, ainsi qu'une citerne byzantine. La datation et l'identification de ces éléments disparates constitués de matériaux antiques en réemploi ne sont pas des plus aisées
4) Corinthe (Ville nouvelle)
La ville moderne, rebâtie en bord de mer au XIXe siècle, est une ville portuaire importante de la Grèce moderne, chef-lieu du district régional de Corinthie et du Dème des Corinthiens. Elle abrite 29 787 habitants.
À l'occasion de la préparation des jeux olympiques d'Athènes en 2004, la ville de Corinthe a pu bénéficier de deux infrastructures nouvelles permettant des relations beaucoup plus faciles avec la capitale, en particulier des déplacements quotidiens :
- l'autoroute régionale dite « Voie attique » (Attikí odós) la relie à l'aéroport « Elefthérios Venizélos » et aux quartiers Nord et Est d'Athènes.
- le réseau express régional des chemins de fer helléniques la relie au centre d'Athènes.
5) Diolkos
Le diolkos ou diolcos, de (dia) « à travers » et (holkós) « portage », est un chemin guidé dallé, grâce auquel des navires pouvaient traverser l'isthme de Corinthe par voie terrestre. La chaussée, qui devait s'étendre sur 6 à 8 kilomètres, comportait une sorte de rail rudimentaire 1. Il fut exploité de 600 av. J.-C. environ jusqu'au Ier siècle apr.
Le diolkos évitait aux navires qui devaient se rendre de la mer Ionienne à la mer Égée un dangereux périple autour de la péninsule du Péloponnèse, dont les trois caps ont une réputation de coups de vent, en particulier le cap Ténare, appelé aussi cap Matapan, au sud, et le cap Malée, au sud-est. Le golfe de Corinthe et le golfe Saronique ont, quant à eux, des eaux relativement calmes. Le passage terrestre de l'isthme, une bande de terre de 6,4 kilomètres de large à son point le plus étroit, offrait de plus une route beaucoup plus courte vers Athènes pour les navires à voile depuis la côte ionienne.
6) Kenchreai port antique
Dans l'Antiquité, Kenchreai était l'un des deux ports situés sur le territoire de la cité de Corinthe. Kenchreai était ouverte aux routes commerciales de l'Est par le golfe Saronique, tandis que Lechaion sur le golfe de Corinthe était tourné vers les routes commerciales menant à l'Italie et aux autres régions de l'Europe de l'Ouest. Situé sur la côte orientale de l'isthme de Corinthe, le port de Kenchreai était établi à un carrefour naturel entre les navires arrivant de l'est et le trafic par voie terrestre en direction du nord et du sud, entre le centre de la Grèce et le Péloponnèse. L'origine de Kenchreai est inconnue, mais la cité doit avoir été habitée depuis des temps très anciens, probablement depuis la Préhistoire, grâce à son port naturel en eau profonde, favorable au débarquement des navires.
Le port antique a été partiellement fouillé en 1962-1969 par une
équipe parrainée par l'American School of Classical Studies, sous la
direction générale du professeur Robert Scranton. Les fouilles ont mis
au jour plusieurs édifices qui témoignent de la vitalité commerciale du
port durant l'Empire romain et jusqu'au VIIe siècle, quand l'activité
maritime a apparemment diminué.
Les bâtiments les plus significatifs sont situés au nord et au sud,
débouchant sur le port et présentant des séries de salles tournées vers
le front de mer (probablement des entrepôts), des viviers, des complexes
monumentaux décorés de marbre sculpté (appartenant peut-être aux
sanctuaires d'Aphrodite et d'Isis dont Pausanias atteste les cultes au
-IIe siècle), des pavements de mosaïque et des peintures murales
(appartenant à des édifices sacrés, de somptueuses villas balnéaires, ou
de riches bâtiments publics), et une petite basilique chrétienne. Le
plus important parmi les nombreuses découvertes a été plus d'une
centaine de panneaux de verre en opus sectile trouvés dans leurs caisses
d'emballage, peut-être destinés à être exposés au sanctuaire d'Isis,
lors de cérémonies annuelles comme celles décrites dans les
Métamorphoses d'Apulée, qui racontent, comme les panneaux de verre,
l'histoire d'un homme transformé en âne et son retour à la forme
humaines grâce à l'intervention de la déesse.